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Monday 25 January 2016

L’ALCOOL

Introduction
Une boisson alcoolisée, est une boisson (fermentée, macérée, distillée ou autre) contenant de l'éthanol). La consommation d'alcool présente de nombreux risques pour la santé. Pour ces raisons, la plupart des pays possèdent une législation qui règlemente la production, la vente et la consommation de ces boissons.

Histoire
La découverte de l’alcool date sûrement du Néolithique, au hasard d’une fermentation naturelle de produits alimentaires. L’alcool a toujours été présent dans la littérature, dans la vie sociale des hommes. L'alcool a un usage sacré et conduit à l'extase mystique. « La coupe » contenant de l'alcool est censée renfermer la divinité. Dans l’Antiquité le culte de Dionysos/Bacchus est répandu en Grèce et à Rome.

Chimie
En chimie, le terme alcool désigne l'ensemble des composés organiques dans lesquels un groupe hydroxyle (-OH) est lié à un atome de carbone, qui à son tour est relié à d'autres atomes de carbone ou d'hydrogène.
L'alcool éthylique ou éthanol (CH3CH2OH) que l'on boit, est un liquide transparent et incolore ; il est presque toujours produit par fermentation alcoolique - la voie métabolique des glucides de certaines espèces de levures en l'absence d'oxygène.
Les boissons alcoolisées avec une concentration supérieure à 40 % du volume sont facilement inflammables.
Fabrication
C'est la fermentation des sucres (glucose et fructose) contenus dans les fruits, les grains ou les racines (betterave) qui produit l'alcool. La boisson ainsi obtenue peut être distillée pour donner une eau-de-vie ou autre spiritueux.
Réglementation dans le monde
La conduite de véhicules sous l'emprise d'un état alcoolique est une infraction dans de nombreux pays.
  Santé
Bien qu'étant un dépresseur, l'alcool présente en fait un large spectre d'effets contradictoires. Il déprime ou stimule, tranquillise ou excite. Autrefois, l'alcool était utilisé en médecine pour soulager la douleur, faire tomber la fièvre ou apaiser les crampes d'estomac.
Au niveau mondial, l’alcool est considéré comme la troisième cause de morbidité, après l’hypertension artérielle et le tabac. En Europe occidentale, il est le quatrième facteur de risque, après le surpoids.
Physiologie
Circuit dans l'organisme :
L’alcool ingurgité arrive dans l’estomac avant de migrer vers le petit intestin. Après environ une demi-heure (variant si le consommateur est à jeun car la présence d’aliments retarde le passage de l’alcool de l’estomac à l’intestin) l’alcool passe directement dans le sang. Il rejoint ensuite tous les organes et en particulier le cerveau et le foie. Ensuite, l’alcool non métabolisé par le foie le quitte pour aller vers le cœur.
Pour le bon fonctionnement du neurone et sa survie, il a besoin de vitamines B1 et PP.Or, l’alcoolisation chronique entraîne des carences dans ces deux vitamines.
La vitamine B1 régule les glucides (source d’énergie) dans le neurone. La vitamine PP intervient dans la respiration cellulaire. 
Leur absence ou carence provoque une dégénérescence du neurone qui va finir par être détruit.

Cette atteinte cérébrale est irréversible. Les capacités intellectuelles sont définitivement amoindries.
Les jeunes adolescents sont encore bien plus exposés, car les dégâts occasionnés par des alcoolisations trop massives vont significativement perturber la croissance et le développement de leur cerveau.
Le GABA permet de diminuer l’activité neuronale en permettant aux ions chlore (Cl-) de pénétrer à l’intérieur du neurone post-synaptique. Le chlore, qui porte une charge électrique négative, contribue à rendre le neurone moins excitable. Cet effet sera amplifié par la fixation d’alcool sur le récepteur, pour que le canal ionique reste ouvert plus longtemps et de faire ainsi entrer plus de Cl- dans la cellule.


Effets à court terme :
Les effets durent environ un jour. L'alcool est un dépresseur et agit principalement sur le jugement mais aussi sur les fonctions motrices. Les premiers effets peuvent apparaître en moins de 5 minutes. Si la dose ingérée est élevée, le sujet peut perdre conscience, entrer dans le coma et décéder.
  • Problèmes d’élocution
  • Somnolence
  • Vomissements 
  • Maux d’estomac
  • Maux de tête
  • Difficultés respiratoires 
  • Vision et ouïe déformées 
  • Jugement altéré 
  • Perception et coordination diminuées 
  • Inconscience 
  • Anémie (perte de globules rouges)
  • Coma
  • Trous de mémoire, où la personne ne peut pas se rappeler les événements qui se sont produits pendant qu’elle était sous l’influence de l’alcool
Effets à long terme :
  • Intoxication éthylique
  • Hypertension, crise cardiaque et autres maladies de cœur
  • Dommages permanents au cerveau 
  • Carence en vitamine B1, qui peut mener à des troubles caractérisés par l’amnésie, l’apathie et la désorientation 
  • Ulcères 
  • Gastrites (inflammation des parois de l’estomac) 
  • Malnutrition 
  • Cancer de la bouche et de la gorge


Le foie est l’organe qui épure l’alcool du corps. Il est donc principalement touché par une alcoolisation. Il existe plusieurs maladies du foie dû à l’alcool.
La stéatose est la lésion la plus précoce du foie de l’alcoolique. Elle est constante chez le buveur excessif chronique, et ne donne aucun effet particulier.
La maladie entraîne une régression totale de la stéatose et une régénération du foie.
La stéato-nécrose est le second stade de lésion du foie. Cela peut évoluer vers une destruction du tissu hépatique si l’alcool n’est pas arrêté. Les effets sont multiples : anorexie et amaigrissement important, fatigue, vomissements, perte de masse musculaire. Le plus souvent, en moins d’un an, la non-consommation suffit à stabiliser l’état du foie, voire à obtenir une régression des lésions.
La cirrhose est caractérisée par la destruction des cellules du foie. Cette destruction est définitive et les cellules ne se régénèreront pas, elles laisseront place à un tissu fibreux non fonctionnel. La cirrhose peut ensuite dégénérer en cancer du foie. Comme tous les cancers, il est dû à une prolifération cellulaire très importante qui vont affecter le foie, puis l’organisme tout entier. Certaines de ces cellules cancéreuses sont capables d’atteindre d’autres organes et de former des métastases, qui vont les attaquer. 

En France, en 2010, 9 % de la population présenterait des risques de dépendance à l'alcool.

Anne-Sophie 

Sources :
 -Wikipedia : les boissons alcoolisées,
 -Tout sur le cerveau Mc Gill
-http://www.addictionsuisse.ch/fileadmin/user_upload/DocUpload/alcool_corps.pdf

-http://hepatoweb.com/Alcool_Partie_2.php
-http://www.alcoweb.com/alcool/fr/alcoweb/cerveau/71.html

-http://fr.drugfreeworld.org/drugfacts/alcohol/short-term-long-term-effects.html
   Un humain ordinaire ne peut pas s’isoler des stress dans sa vie quotidienne, c’est presque impossible. Certaines personnes essayent d’équilibrer leur état émotionnel en faisant du sport, en méditant, en lisant ou en pratiquant leurs hobbys. D'autres fument, consomment de l’alcool ou prennent des drogues, ce qui ne fait qu’aggraver leur état physique et mental.  
                                               



   Malheureusement, notre système nerveux n’est pas si facile à gérer et il est impossible de supprimer à jamais l’impact du stress sur notre organisme. Le système nerveux n’est pas contrôlé pas l’humain, c'est un processus biochimique qui est produit en autonomie dans notre corps lors d’un choc émotionnel. Tout d’abord le stress affecte notre cerveau, alors qu’arrive-t-il à nos cellules nerveuses lors d’un stress ? Et est-ce vrai qu’elles disparaîtront à jamais après un choc?  
   Pour répondre correctement à ces questions, il faut observer les processus biochimiques dans notre cerveau. En cas de stress, la surrénale produit des hormones correspondants – de l’adrénaline et du cortisol. En plus de ses substances, l’acide glutamique est produit dans les tissus du cerveau.  Le glutamate (autre nom pour l’acide glutamique) est responsable de l’activation des cellules nerveuses et elle les prépare pour un stress intensif – c’est une réaction typique de notre organisme.
   Mais lors d’un grand choc ou bien lors d’un stress répétitif ce fonctionnement ne peut plus être maitrisé, le processus entier "se casse", et cela conduit à la mort progressive ou bien immédiate des cellules nerveuses. Ensuite le processus est endommagé et cela crée un impact sur les cellules nerveuses. En plus, l’acide glutamique influence la capacité du cerveau de se remettre correctement d’un stress.

            
                  A gauche- cellules nerveuses d’une personne                          A droite – cellules nerveuses d’une personne
                 qui n’a pas beaucoup de stress dans la vie                            qui a des stress répétitifs.
   

Heureusement que notre organisme est si bien fait, qu’il existe un acide capable de ralentir le fonctionnement de notre système nerveux. L'acide γ-aminobutyrique ou en abrégé GABA. C’est le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux central chez les mammifères et les oiseaux. Son rôle majeur est celui de modulateur de l'appétit, du sommeil, de l'humeur et des fonctions cognitives et toutes ces fonctions peuvent facilement être perturbées pas l’anxiété. Des recherches ont montré que le GABA normalise les processus nerveux dans le cerveau, supprime l’anxiété et renforce l’action de penser. Voici un schéma qui montre l’effet inhibiteur de ce neurotransmetteur :




   Parfois il est difficile pour l’organisme d’absorber du GABA pur, alors les scientifiques ont créé un médicament à la base  de GABA et phényléthylamine. Ce tandem est parfaitement bien accepté par les cellules nerveuses et résous le problème de déficit de GABA, ainsi ce médicament enlève l’impact du stress sur l’organisme.
                                        


Maria

Sources :
http://www.youramazingbrain.org/brainchanges/stressbrain.htm











Thursday 7 January 2016

Expérience de Robber's Cave

Expérience de Robber's Cave

Introduction: Qu'est-ce qu'un comportement? Ce sont les réactions qu'on a face aux stimuli.

définition: un stimulus est une modification d'un paramètre de l'environnement ou bien intérieur à l'organisme.

Plusieurs expériences ont été menées sur le comportement pour démontrer les différences de réactions à des mêmes stimuli dans des situations différentes ou bien le processus d'acquisition de ces comportements.

Dans cet article vous allez découvrir l'expérience de Robbers Cave.

Cette expérience fut menée par le chercheur Muzafer SHERIF en 1954 dans le parc Robbers Cave à Oklahoma (E-U)

Muzafer SHERIF est un psychologue social. Il a contribué à la théorie "Realistic Conflict Theory" qui stipule que les préjudices, les stéréotypes et les conflits sont dus à la compétition de groupes pour des ressources désirées. L'expérience de Robber's Cave fut effectuée pour démontrer cette théorie.

En quoi consiste l'expérience: L'expérience vise à montrer comment l'identité de groupe se forme rapidement et comment elle pouvait mener à l'antagonisme (def: état d'opposition entre des personnes) et à la violence envers des membres ne faisant pas partie du groupe.

Déroulement de l'expérience: Deux groupes de 11 garçons de 11 ans, de classe moyenne et ayant une éducation plus ou moins similaire sont emmenés pour une longue excursion dans le parc. Ensuite l'expérience se divise en 3 phases:
 1) Formation au sein du groupe (identification au groupe): Chaque groupe n'est pas au courant qu'il y a un deuxième groupe dans le parc. Les membres de chaque groupe tissent des liens pendant une semaine puis choisissent un nom pour leur groupe.

 2) Phase de tension (faire entrer en conflit les 2 groupes): On apprend à chaque groupe l'existence de l'autre groupe. Les animateurs créent des activités concurrentielles mettant en opposition les deux groupes. Les groupes ne veulent plus manger dans la même pièce et des injures sont prononcées.

 3) Phase d’interaction (faire coopérer les deux groupes en conflit par l'accomplissement d'objectifs communs): les groupes doivent coopérer pour résoudre un problème atteignant les deux groupes. Quelqu'un a vandalisé leur ressource d'eau potable et ils doivent réparer les dommages ensemble. Ensuite ils doivent se décider sur un film à regarder et ils coopèrent. Après ça les deux groupes se décident à manger dans la même pièce.

Conclusion: Dans cette expérience on voit que l'esprit de compétition et la rivalité peu vraiment affecter notre comportement mais aussi que le fait de devoir s'associer sur quelque chose affectant les deux groupes permet aussi à des réconciliations. Cette expérience démontre notre attitude profondément grégaire (def: tendance instinctive qui pousse des individus d'une même espèce à se rassembler et à adopter un même comportement).

Ilona 

Sources:
 http://www.simplypsychology.org/robbers-cave.html
https://explorable.com/fr/robbers-cave-experiment-fr
http://www.maxisciences.com/psychologie/1-experience-de-robbers-cave_art2691.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Muzafer_%C5%9Eerif
Un nouveau moyen de réparer la moelle épinière ?

De nos jours, de nombreuses recherches scientifiques sont faites afin de redonner une chance aux personnes paraplégiques de retrouver l'usage de leurs membres.

Suite à un traumatisme, un choc, les nerfs dans le corps se retrouvent sectionnés dans la moelle épinières ce qui entraine une paralysie chez les personnes concernées. Cela touche plus de 40 000 personnes en France. 

Il est impossible pour les chirurgiens de réparer ces nerfs manuellement tant ils sont nombreux et petits. Beaucoup d'expériences sont faites sur les rats pour permettre aux neurones de se régénérer seuls. Certaines méthodes commencent même à être expérimentées sur des animaux plus gros ou même sur des humains. Il est cependant encore rare de pouvoir redonner aux hommes la capacité de marcher, de bouger.

Une expérience, qui conduit à un résultat intéressant, a été faite par les chercheurs du King's College de Londres.

Ils ont remarqué qu'après un accident, l'organisme fabrique du tissu cicatriciel à l'endroit de la lésion qui empêche la repousse des neurones et, par conséquent, des fibres nerveuses. Ce tissu cicatriciel libère des protéines sucrées (les glycoprotéines) qui agissent comme une colle avec les axones ce qui empêche donc la régénération de tout le système. Les chercheurs ont essayé d'utiliser sur des rats paralysés une enzyme, la chondroïtinase (ChABC) qui dégrade cette protéine en "digérant" les molécules présentes autour de la lésion. Ils ont alors remarqué que les axones se mettaient à repousser et que les rats pouvaient de nouveau marcher.

Cette expérience a cependant des défauts: l'enzyme pourrait s'avérer toxique et son action est de courte durée, il faut donc répéter régulièrement l'injection de ChABC qui est douloureuse. C'est pour cela que d'autres chercheurs anglais on essayé une thérapie génique qui permet de n'avoir qu'une seule injection à faire. Pour cela, ils ont utilisé un gène médicament grâce auquel les cellules peuvent créer une plus grande quantité d'enzyme. Les gènes médicaments sont des protéines produites à partir de bactéries: la thérapie génique consiste donc à modifier l'ADN de cellules du corps. Cette expérience permet d'éviter une inflammation  de la lésion et permet aussi aux tissus de se réparer.
La prochaine étape pour les scientifiques est de traiter de larges zones sur la moelle épinière avant de pouvoir tester cette expérience sur des humains.



Schéma explicatif du gène médicament

Hortense

SOURCE:
http://www.larecherche.fr/savoirs/sante/reparation-moelle-epiniere-01-09-2010-87340
http://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/6009-Deux-nouveaux-espoirs-pour-reparer-la-moelle-epiniere
http://www.newelly.com/ce-medicament-pourrait-regenerer-les-nerfs-de-la-moelle-epiniere-et-reparer-les-lesions/
http://www.docsciences.fr/Des-genes-medicaments.html
http://vulgariz.com/medecine-sante/genetique/therapie-genique-un-vecteur-cle-pour-traiter-certaines-maladies-vasculaires/ (image1)
http://therapie-genique-tpe2011.e-monsite.com/pages/historique/b-le-processus.html (image 2)