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Sunday, 8 November 2015

La Maladie d'Alzheimer 

Découverte en 1906 par le médecin allemand Alois Alzheimer, la maladie d'Alzheimer, est dite neurodégénérative, ce qui signifie la perte progressive des neurones. C'est une maladie incurable du cortex cérébral, qui entraîne la perte progressive et définitive des fonctions mentales et principalement de la mémoire. 





Le Docteur Alois Alzheimer 








Il existe différents symptômes qui caractérisent cette maladie. Le premier et plus fréquent d'entre-eux étant la perte de souvenir, l'amnésie. Il se manifeste par de fréquentes distractions qui s'étendent et s'accentuent au fil de la progression de la maladie. À un stade plus élevé, sont touchés les cortex associatifs frontaux et temporo-pariétaux, qui se traduisent par des sauts d'humeurs et troubles du comportement. La disparition des neurones s'accentue encore au fil de la progression de la maladie et qui continue jusqu'à la mort.

L'étude du cerveau des patients atteints du syndrome montre l’apparition de deux types de lésions qui signent avec certitude le diagnostic de maladie d’Alzheimer: les plaques amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires. Ces deux types de lésions sont chacune associées à un composé protéique, lui-même associé à la création et l'extension de la maladie : le « peptide bêta amyloïde » pour les plaques amyloïdes, et la « protéine tau » phosphorylée pour les dégénérescences neurofibrillaires.

La phosphorylation de la « protéine tau » entraîne une désorganisation de la structure des neurones et une dégénérescence dite « neurofibrillaire » qui entraînera elle-même, à terme, la mort de la cellule nerveuse. La façon dont ces processus pathologiques s’enchaînent reste encore à découvrir.

Il est possible de diagnostiquer un individu atteint du syndrome en le soumettant à un interrogatoire, à plusieurs différents tests neuropsychologiques, et en mettant en évidence une possible atrophie corticale qui touche d'abord le lobe temporal interne, et par la suite l'hippocampe, qui fait parti de ce lobe temporal interne. Tous deux sont des régions importantes pour la mémoire.

C'est pourquoi, jusque dans les années 1960, la maladie fut sous-diagnostiquée ; car les symptômes apparaissent chez une personne atteinte seulement aux alentours de 65 ans. Et dans seulement 5 % des cas, il peut y avoir une apparition précoce. Il est fréquent que les premiers symptômes de la maladie soit confondus avec l'aspect normal de la dépression ou d'un stress excessif.

Il existe à ce jour aucun traitement permettant de ralentir la progression de la maladie et l’espérance de vie d'un individu atteint de la maladie dépend de son âge, mais varie dans la plupart des cas entre 3 à 8 ans. Il est également fréquent qu'avec l'apparition de la maladie, les personnes atteintes soit soumises à un rejet de leur cercle social proche, soit leurs amis ou bien même la famille, mais également de la société.

En 2005, la maladie touchait 26 millions de personnes dans le monde, et selon les statistiques émises, il se pourrait bien qu'en 2050, le nombre soit multiplié par 4, ce qui équivaudrait à 1 personne sur 85 dans le monde. 















Dans ces deux images du cerveaux montrent bien la dégénérescence des cellules du cerveau. On peut voir clairement une différence entre un cerveau d'un individu normal et le cerveau d'un individu atteint du syndrome. On voit que le cerveau est en quelque sorte vidé de ses cellules, d'où l'apparition de la tâche noire sur ces images. 


Alexandre Roiné

Source : http://www.francealzheimer.org/comprendre-maladie/maladie-d-alzheimer
La  Troisième Vague

            La troisième vague est une expérience sur le nazisme menée dans une école au Etats-Unis en Avril  1967. Un professeur d’histoire a alors démontré à ses élèves à quel point il est facile d’être manipulé, ou de manipuler. Le récit sur ces évènements publiés par Ron Jones, l’auteur de l’étude, a inspiré un livre et deux films (dont « La Vague »).

            L’explication qui suit est en grande partie tirée de ce que Ron Jones a lui-même écrit en 1972 et publié en 1976.

            L’expérience débute lorsque M. Jones montre un film sur le nazisme à ses élèves. Ceux-ci se posent alors la question de comment les allemands ordinaires aient pu laisser les nazis perpétrer des génocides et discriminer ainsi des minorités.

            Pour tenter de trouver une réponse il fonde « La troisième vague », un groupe qui a pour principes la discipline et la communauté. Son but est la destruction de la démocratie, qui est contraire à ces règles. Il enseigne à sa classe des bases de discipline : entrer et sortir silencieusement de la classe, une position assise rigide, exige qu’ils l’appellent « Monsieur Jones », et veut qu’ils répondent de façon courte et concise. Les élèves sont enthousiastes et motivés.

            Le cours suivant, Ron Jones explique à ses élèves les vertus de la communauté et leur enseigne un salut. Il fait des exercices pour que se élèves se sentent comme un groupe et non comme un individu : il leur fait réciter tous ensemble la devise de la troisième vague qu’il vient de créer : « La force par la discipline, la force par la communauté ».
            Mercredi, le professeur remarque que des élèves qui n’appartiennent pas à son cours sont venus. Il redit aux élèves à quel point la discipline et la communauté sont des valeurs importantes. Il distribue aléatoirement des cartes d’appartenance au groupe, dont trois sont marqués d’une croix sur le dos. Ceux-ci sont chargés de dénoncer leurs camarades qui ne respecteraient pas les principes de la troisième vague. Jones voit que ses écoliers sont plus enthousiastes  au travail, mais argumentent moins dans leurs réponses. Les élèves les moins bons répondent plus souvent, mais les bons élèves se plaignent de ne pas être aussi avantagés qu’auparavant. Il commence à leur donner des ordres directs, en les chargeant de faire une bannière, entre autre. Beaucoup d’élèves se font dénoncer par leurs camarades, alors que seulement trois étaient assignés à cette tâche. Il commence à s’inquiéter, car certains élèves qui ne participent pas au mouvement se font intimider et menacer.

            L’expérience de Ron Jones incite beaucoup d’élèves à sécher leurs cours habituels pour pouvoir assister à ses cours d’histoire. Sa salle est pleine à craquer. Une « police secrète » est instaurée par des élèves, qui intimident et dénoncent les fautifs. Le professeur d’histoire commence à prendre peur et décide d’en finir. Il annonce que la troisième vague existe aussi en dehors du lycée, et annonce aux élèves que le chef du mouvement leur parlera à midi le vendredi.
            Ayant réuni tous les suiveurs du groupe totalitaristes, il leur annonce finalement qu’ils ont été manipulés. Il leur explique l’expérience et son but. On sait très peu sur la réaction des élèves à la sortie du grand « meeting ».

            Heureusement que l’enseignant a décidé d’arrêter l’expérience là, car qui sait ce qui aurait pu se passer si les élèves avaient continué sur leur lancée ? L’expérience ne peut pas être proprement analysée car elle n’a jamais été prévue comme telle. Nous n’avons pas d’informations précises ou variées, la seule source dont nous disposons est ce que Ron Jones a lui-même écrit, et qui ne peut être considéré qu’avec un certain recul dû au préjugé évident.



Felix Dürr-Freudenthaler



La couverture du livre par Todd Strasser publié en 1981
   

                 
Le logo de la vague tel qu’il est dans le film (allemand) sorti en 2008

JONES, Ron., Take As Directed, dans le CoEvolution Quartely, en 1976
STRASSER T., La vague, (The Wave) trad. A.Carlier, s.l., Pocket, s.d..
           
Lien vers un e-book du livre que Ron Jones a écrit lui-même (les faits réels, non la version dérivée su téléfilm par Todd Strasser)